FRED ASTON
Fred Aston, l'une des grandes gloires du football audonien. Ils sont encore quelques-uns à fréquenter les gradins de Marville. Le jour où le match ne tourne pas à l'avantage du Red Star, de se rappeler leur jeunesse et les exploits du duo Aston – Simonyi, à la fin des années 30.
Fred Aston a commencé sa carrière sous le maillot vert en 1932 et de la poursuivre jusqu'en 1938, après un passage au Racing, il revient à ses amours de jeunesse, pour continuer sa carrière sous le maillot du club de Saint-Ouen.
Fred Aston, aura 90 ans dans quelques jours, il est né le 16 mai 1912 et passe une retraite paisible sur la Côte d'Azur.
Nous reproduisons la biographie de ce joueur telle qu'elle est parue dans le livre "L'athlège" édité en 1949 aux Editions Kléber.
Dans ce livre dédié aux plus grands champions français de tous les temps, dans tous les sports, d'autres footballeurs connus des anciens supporters Audoniens ont droit à une biographie, citons : Fred Aston, Paul Baron, Paul Bersoullé, Philippe Bonnardel, Gaby Braun, Juste Brouzes, Augustin Chantrel, Pierre Chayrigues, Julien Darui, Edmond Delfour, Célestin Delmer, Marcel Domergue, Louis Finot, Lucien Gamblin, Ernest Gravier, François Hugues, Eugène Maes, Jacques Mairesse, Georges Meuris, Louis Mistral, Paul Nicolas, Jean Prouff, George Rose, André Simonyi, Alex Thépot, Jules Vandooren.
"On chercherait vainement dans la foule des as du football français un personnage aussi pittoresque qu'Alfred Aston. Il serait aussi vain de vouloir ranger ce bout d'homme – crampons non compris, il n'a jamais dépassé 1,65 m – dans une catégorie quelconque de joueur. Il représente une classe à part.
"Feu-follet", l'a t-on baptisé, tant sa science de l'esquive et de la feinte, sa façon de savoir tomber et se relever comme mu par un ressort, son jeu en déséquilibre perpétuel ont surpris, dérouté ses adversaire et enthousiasmé les spectateurs. Avec ses courses pleines d'imprévu, mais toujours inspirées et souvent victorieuses, "feu-follet" Aston" tourbillonnait longtemps avant que quiconque ait songé à ériger le "tourbillon" en système offensif.
Fred a fait ses premières armes dans l'équipe junior de l'Union Sportive Chantilly, le "patelin", comme il dit dans son parler franc de gavroche, où il vit le jour le 16 mai 1912.
Au bout de deux ans, il opère dans la formation fanion. Encore deux ans, et il endosse le maillot du Red Star.
Nous sommes en 1932 ; il devient "pro" à 500 F par mois et brûle les étapes.
Sélectionné de Paris le 4 décembre 1932, d'autres sélections suivent. Il gagne le Challenge Kentish en 1934 et, le 11 mars de la même année, reçoit sa première cape d'international.
Fred a porté trente et une fois le maillot national et joué contre les équipes de tous les pays européens. Il a été l'unique Français à faire partie de la première sélection que le continent ait opposée à l'équipe d'Angleterre.
Sa vie de joueur de club est simple. Equipier du Red Star de 1932 à 1946, sauf une interruption pendant laquelle le petit ailier devient Racingman. La saison 1946-1947 le voit au S.C.O. Angers , où se reforme pour un an le tandem Aston – Simonyi. revenu à Paris, Fred tient à trente sept ans, toujours dans le même style inimitable, mais à cadence un peu ralentie, sa place dans l'attaque du Stade Français – Red Star.
Fred Aston, lors d'un derby Racing – Red Star
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