RED STAR - LE MANS, 1991  ALLEZREDSTAR.COM

RED STAR – LE MANS : 0-0
D 2
26 Janvier 1991

Red Star 1990-91
Red Star, version 1990-1991
Premier rang : Fiatte, Tcherenkov, Niesser, Girard, Michel, Gaucher
Second rang : Roussey (kiné), Brucato, Yali, Bubnov (entraîneur-adjoint), Bras (président), Rouquette (entraîneur.), Cartellier, Roussey, Fanzel
Troisième rang : Mérelle, Polaniok, Stéfanini, Léopoldès, Scipion, Amours, Rodionov, Bidelogne, Dewez

RED STAR : COMPTEUR GELE
Pour comprendre un peu mieux la prestation des Audoniens samedi soir, il suffisait d’écouter Michel Rouquette à l’issue de cette rencontre : « Au vu des quatre vingt dix minutes, j’estime que nous gagnons un point », cela dit sur un ton désabusé d’un entraîneur pas très content de son équipe. Pour tout vous dire, il n’était pas le seul. Les joueurs avaient, eux aussi, le sentiment d’être passés à côté de leur sujet.
Deux raisons, entre autres, peuvent expliquer ce « non match » des Audoniens : la carence offensive et le manque de rythme. Penchons-nous sur chacune d’entre elles et essayons de comprendre le pourquoi et le comment de ces lacunes mais aussi les raisons d’espérer d’un groupe qui vaut mieux, c’est certains, que leur prestation de samedi soir.
La timidité de la division offensive : « Nous ne créons pas d’occasions », se lamentait Michel Rouquette. Et il est vrai qu’à part un beau coup franc de Stéfanini (57ème) effleurant le poteau gauche de Rodolphe, les Audoniens en furent réduits à la portion congrue. Explication d’un intéressé, Laurent Roussey : « Nous avons le plus souvent le ballon le dos au but alors que ce devrait être le contraire et puis, il existe une trop grande distance entre le milieu et nous. Nous sommes trop isolés », expliquait celui qui fut un des grands espoirs du football français.
Autre explication : l’absence de Sergueï Rodionov qui, depuis qu’il avait retrouvé la grande forme, apportait beaucoup offensivement.
Malheureusement, sa blessure risque de le voir encore un certain temps éloigné de l’aire de jeu.
Le manque de rythme ou plutôt, toujours selon l’avis du coach, « l’absence de changement de rythme ». Déjà peut-on esquisser quelques réponses individuelles : Jean-Marc Brucato : « Etant militaire, depuis le début des événements du Golfe, je ne m’entraîne plus » ou Gilles Irazoqui, l’ex-joueur du Racing ayant pourtant été au four et au moulin pendant plus d’une mi-temps « je n’ai pas encore les 90 minutes dans les pattes, il me manque le dernier coup de rein ». Ajoutons à cela, Bruno Scipion qui avait été blessé lors de l’entraînement …
Mais plus qu’individuel, ce manque de « jus » est surtout collectif. C’est d’ailleurs la différence qui existait samedi soir entre cette équipe audonienne et des manceaux qui étaient eux, capable de ce changement de rythme. Ecoutons Brucato : « Il nous ont attendu derrière et, ensuite, ils aillaient très vite en contre et arrivaient souvent en supériorité numérique ».
Michel Rouquette voulait comprendre : Est-ce le gros travail que j’ai imposé pendant la trêve. Si c’est cela, je vais alléger », Est-ce la bonne raison ?
Nous en sautons déjà plus samedi prochain, après le délicat déplacement à la Roche-sur-Yon* mais une chose est sûre : les Audoniens nous doivent une revanche !

Pierre Marcus – Le Parisien

* ndlr, le Red Star s’inclinera 1-2.

Jean-Marc Brucato
Jean-Marc Brucato, entraîneur-adjoint en 2007-2008, donne des conseils à Loïc Ghili, ce dernier joue cette saison à Noisy-le-Sec © GT Valck

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