LA PRESSE ET LE RED STARLe Parisien du mercredi 14 janvier 2004 a consacré un long article au Red Star. Nous le reproduisons dans son intégralité.LE RED STAR TOURNE LA PAGEAprès l’annonce officielle du désengagement de Luis Fernande et de ses proches, le clan du président Charrier a officialisé les changements UNE EQUIPE soudée autour de son capitaine. Voilà l'image que les dirigeants du Red Star veulent donner de leur club au lendemain d'une période troublée. Hier matin, dans son bureau du stade Bauer, le président Eric Charrier, accompagné de Damien Paturle (l'un des deux nouveaux actionnaires et futur président de la SASP), a accepté de revenir sur le départ de Luis Fernandez. Comme pour mieux signifier qu'après la tentative de prise de pouvoir du clan de l'actuel entraîneur de l'Espanyol Barcelone (voir notre édition d'hier) le patron était bien présent et tenait toujours bon la barre du club. Officiellement, il n'est pas question d'égratigner « les partants ». « Du fait de son éloignement, Luis ne pouvait plus participer activement à la vie du club, explique Eric Charrier. Et comme c'est quelqu'un qui fait les choses à 100 %, il a préféré céder ses parts (NDLR : principal actionnaire avec près de 35 % du capital de la SASP, soit 45 100 €). » Il est pourtant désormais acquis que les départs de l'ancien manager du Paris SG et de l'ex-président du Servette de Genève, Christian Hervé, qui détenaient à eux deux pour 65 000 € d'actions (un peu moins de 50 % du capital de la SASP), comme celui de Michel Moulin (principal sponsor) sont directement liés à leur volonté d'obtenir la main mise sur le club et au refus des hommes du président de lâcher les rênes, Eric Charrier et son principal associé Benoît Delanoë détenant avec quelques proches la majorité du capital. Face au désengagement de ces deux actionnaires importants, les dirigeants ont donc dû procéder à un nouveau tour de table. « Damien Paturle et une autre personne (NDLR : dont Charrier s'est refusé à révéler l'identité pour l'instant) sont arrivés, alors que d'autres ont augmenté leur participation, confie le président audonien. Quant au capital (130 010 €), il a été entièrement libéré. » |