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L2 21ème journée
vendredi 15 janvier 2016
TOURS - RED STAR : 0-0

4 382 spectateurs - arbitre : M. Palhies - temps frais
CJ : Hergault (62ème), Plumain (84ème)
Changements : Diakité par Raveloson (8ème), Bouhours par Khaoui (80ème) - Makhedjouf par Chavalerin (78ème), Ngamukol par Marie (82ème)

TOURS: KAMARA, DIAKITÉ, GRADIT, MIGUEL, BOUHOURS, AGOUAZI (Cap.), BELKEBLA, LOUVION, SANTAMARIA, TANDIA, KOUAKOU Rempl. : WESTBERG, RAVELOSON, KHAOUI, BERGOUGNOUX, MALFLEURY. Entraîneur : Marco SIMONE
RED STAR: BALIJON, PALUN, CROS, FOURNIER, HERGAULT, DA CRUZ (Cap.), BOE-KANE, MAKHEDJOUF, SLITI, PLUMAIN, NGAMUKOL Rempl. : ALLAIN, MARIE, JEANVIER, KAABOUNI, CHAVALERIN. Entraîneur : Rui ALMEIDA

photo du match

TOURS - RED STAR, VU PAR LE QUOTIDIEN

TFC - Red Star : 0-0 Le TFC a mis une heure pour prendre la mesure d’une excellente équipe parisienne, mais n’a jamais pu trouver l’ouverture.

Quand on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre. Cette formule passe-partout qui fait recette pour expliquer les nuls, servira encore à la perfection pour synthétiser ce TFC - Red Star. Et ce n'est pas un hasard si Marco Simone suggéra en salle d'interview que « son équipe aurait peut-être perdu ce match il y a quatre mois ».

Les Bleus ont rarement mis dans le vent une coriace équipe audonienne, remarquablement organisée. Mais signe de maturité, c'est en défendant l'accès de leur but et en empêchant le Red Star de se créer une seule occasion que les Bleus se montrèrent les plus convaincants. Avec un soupçon de réussite et un peu plus de clairvoyance dans le dernier geste, ils auraient pu l'emporter, certes, mais les occasions ne furent pas légion non plus.

Raveloson trouve le poteau

Il y a des matchs qui « s'emmanchent mal », (si vous nous passez l'expression triviale, mais ô combien percutante). Ainsi, d'entrée, le Red Star démontra pourquoi il était si bien classé. Il s'empara crânement du ballon et les Tourangeaux coururent après. Puis, il y eut cette blessure rapide de Diakité qui entraîna un jeu de chaises musicales : Gradit qui glisse à droite, Louvion qui recule d'un cran et Raveloson qui entre. Ce qui pertrtuba davantage la mise sur orbite des Bleus.
D'autant que le Red Star afficha une grande sérenité, avec un milieu agressif, précis, mobile qui empêchait Louvion, Belkebla et Agouazi de sortir proprement le ballon. Du coup, Tandia et Kouakou se retrouvèrent orphelins, sans soutien et sans ouverture.
Depuis le début de saison, seul Bourg-Peronas avait mis les Bleus autant sur le reculoir à la Vallée du Cher.
En fait, il fallut attendre la demi-heure pour voir le TFC entrer dans son match avec quelques actions d'envergure, mais avec des tirs, au final, qui n'étaient pas d'envergure…
A la reprise, le cerveau congelé et les doigts surgelés, on se prenait à désespérer face à se match verrouillé et tactique, lorsque le jeune Raveloson alluma un " pétard " de 25 mètres, terminant sa course sur le montant. Cela eut pour effet d'embraser le jeu tourangeau et de donner une nouvelle dimension à cette partie. Cette fois, le match était bien lancé.
L'envie tourangelle de l'emporter était grande, mais la solidarité audonienne était tout aussi grande. Et si les hommes de Marco Simone avaient, cette fois, le ballon, ils n'en faisaient pas toujours le meilleur usage. Trop de dribbles pour Tandia, peu de liberté d'expression pour Kouakou, manque de " jus " pour Belkebla, l'habituel trublion et accélérateur.
La blessure de Bouhours en fin de match amena un nouveau jeu de chaises musicales, coupant l'élan tourangeau, même si Tandia eut la balle de 1-0. Mais en vérité, ce match nul n'offensait pas la logique. Et ce n'était pas un si mauvais point, compte tenu de la qualité de l'opposition audonienne.

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