Arbitre M. Castro assistés de M.M. Castellani et Taxil 300 spectateurs temps très humide (pluie forte sans discontinuer en première période) CJ : Pizzo (43ème), Saragaglia (65ème) N'Timbanzeh (67ème) Buts : Saci (15ème et 72ème sur pen.) Boukoko (10ème) |
Il a fallu attendre le 24 mars pour connaître la joie d'une première victoire en 2001.
Savourons ce petit moment de bonheur.
Un résultat mérité, mais dans les dernières minutes jusqu'au coup de sifflet final, les supporters audoniens ont tremblé.
Trois points obtenus grâce à un doublé d'Hakim Saci, très concentré sur son jeu. Une nouvelle fois, Charles Itandje a démontré en quatre-vingt-dix minutes l'étendue de son talent, en sauvant à trois reprises des situations chaudes, dont deux duels devant Mangione, dont un du pied, à la 16ème minute et un autre à la 55ème minute.
Pourtant la partie avait mal commencé, sur une position de hors jeu, Boukoko ouvre la marque (10ème), suite à une ouverture de Livramento.
Les Verts réagissent rapidement et sur une déviation du capitaine Hutteau de la tête, Hakim Saci trompe Bourgeois (15ème).
En fin de première période, une tête de Patrick Van Kets se loge au fond des filets du portier de Dijon, mais à la surprise générale, l'arbitre assistant lève son drapeau. But refusé, à la grande colère de Pierre Repellini qui effectue les "cent pas" dans la tribune.
Au retour des vestiaires, Dijon, se montre plus entreprenant et à la 51ème minute, Franck Busuttil, empêche le ballon de passer la ligne. Le Red Star vient de frôler la correctionnelle.
Un peu plus tard, Price Jolibois qui a remplacé Van Kets est poussé dans le dos par N'Timbanzeh dans la surface de réparation, monsieur Castro n'hésite pas et siffle un penalty. Hakim Saci se charge d'exécuter la sentence et marque son second but de la soirée sous les applaudissements du public (72ème). Le dernier quart d'heure, la peur hante les bonhommes verts, mais Charles Itandje fait bonne garde, le Red Star s'envole vers son troisième succès de la saison et met fin à une série impressionnante de contre-performance.
Pour la première fois depuis longtemps, le public (peu nombreux) quitte Marville
presque heureux.