Beauvais a gagné son pari de remonter immédiatement après une saison calamiteuse en D2 (20ème). Jacky Bonnevay (voir photo, sous le maillot du Red Star), pour sa première expérience d'entraîneur, en compagnie de son adjoint José Pinot a réussi, la formation de l'Oise retrouve la D2, avec une équipe reconstituée à plus de 80%, avec de jeunes joueurs dont un certain nombre de prêts.
Le club fondé après la Libération a connu un parcours chaotique depuis naviguant dans un premier temps, avec des montées, des relégations. Sa première expérience en D 2 remonte à la saison 85-86, se stabilisant avec dix années de présence dans cette division avant de connaître une relégation en 95... pour une petite saison.
Beauvais s'est illustré en Coupe de France, lors de la saison 88-89 avec une participation en quart de finale devant Auxerre après avoir sorti successivement : Le Havre, Bordeaux, Lens et Caen.
Cette saison, Beauvais a pris un départ sur les chapeaux de roues, se contentant dans un premier temps de petites victoires 1-0... mais qui rapportent trois points. Les Audoniens s'en souviennent, à Marville, le réalisme Picard avait frappé 1-0.
Les hommes de Jacky Bonnevay ont été les plus réguliers du championnat. Le Red Star 93 pour cette ultime représentation défiera le Champion de National. Une histoire de prestige entre le Champion et la meilleure équipe de National dans les Coupes. Mais, les Audoniens ont souvent connu des misères au stade Pierre Brisson... cette année, ils auront l'avantage de jouer à "domicile".... puisque samedi dernier, les équipiers de Thiam jouaient à Beauvais pour recevoir le GFCO Ajaccio.
A noter toutefois qu'en Coupe de la Ligue, Beauvais a sorti Le Havre (D1), avant de s'incliner devant Sedan à domicile.
Sur leur terrain, les Picards sont très performants, 13 victoires, 3 nuls et seulement 2 défaites (29 buts pour, 10 contre).
Beauvais possède la meilleure défense du championnat (Karwat ou Levet, Clément, Sanz, Moulin, Fischer, Zèbre et Vairelles, cousin de Tony Vairelles) à égalité avec Angers (28 buts)
Le meilleur réalisateur est Peter Sampil avec 11 buts.
Maintenant le plus dur commence, car de la formation type, beaucoup de joueurs risquent de s'éparpillier dans la nature (retours de prêt, sollicitations par des clubs plus huppés)
Stade Pierre Brisson (10 000 places), route de Clermont 60000 Beauvais (tél. 03 44 05 66 75)
BEAUVAIS, 55 000 habitants, chef-lieu du département de l'Oise. Cathédrale. Industries mécaniques, alimentaires, chimiques et textiles.
Les Martégaux sont à quelques points du bonheur, en cas de victoire sur le Red Star, vendredi et de défaite de Grenoble à Ajaccio, la montée serait dans la poche après un purgatoire de deux ans en National.
Pour Martigues, la saison 1999-2000 était l'année de tous les dangers, en cas d'échec, le club provençal perdait son statut professionnel.
Après un départ laborieux, Martigues pointait à la 13ème place, fin septembre avec onze points de retard sur le leader Besançon après 9 journées.
Une mini-crise s'intallait dans le club, Christian Dalger était déchargé de son poste d'entraîneur au bénéfice du directeur sportif Mahmoud Guendouz (ancien joueur de Martigues 83-85). Martigues entamait son redressement pour se retrouver depuis le mois de janvier dans le trio de tête. La montée est en vue.
Martigues à domicile : 11 victoires, 5 nuls et une seule défaite (35 buts marqués,16 encaissés). Sur son terrain, l'attaque martégale est la plus prolifique de National avec celle de Pau et à l'extérieur, elle se classe en seconde position avec 24 buts juste derrière Grenoble 26. Il est normal de trouver le meilleur buteur de National dans cette formation : Jacques Rémy (19 buts) et en cinquième position l'ancien joueur de Lusitanos Jean-Jacques Davezac (13 buts).
Match aller : 1-1 (Karim Fellahi avait égalisé à la 81ème minute). Martigues a évolué en D1 pendant trois saisons de 1993 à 1996 Couleurs sang et or... comme Calais !
Stade Francis Turcan (contenance 11 500 places), 29, chemin de Paradis, 13500 Martigues (Tél. 04 42 80 29 20).
MARTIGUES, ville de 45 000 habitants est située à proximité de l'Etang de Berre (raffineries), est un chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône.
Qui mieux que Pacy-sur-Eure peut représenter le football au village. Cette commune de moins de 4 000 habitants possède depuis deux saisons un club qui évolue en National. A cinq journées de la fin, les joueurs de Laurent Hatton sont sur le point de se maintenir pour la seconde année, malgré une défaite sur leur terrain le 8 avril devant la lanterne rouge, Raon l'Etape. Classé à la 15ème place avec sept points d'avance sur la première équipe relégable, Fréjus.
Parmi, les joueurs, un ancien joueur de CFA 2 du Red Star 93, l'international Congolais Maurice N'Tounou, coéquipier en sélection nationale de Camille Oponga et Richard Akiana. Ce défenseur peut s'avérer un excellent buteur (déjà cinq buts à son actif en championnat). Un autre joueur, le gardien de but remplaçant Roland Loubacky, est également originaire du Congo.
Meilleur buteur Olivier Hameau avec 13 buts, le même total que la saison dernière en fin de championnat.
Dans leur petit stade, à chaque rencontre près de 1 500 spectateurs prennent place dans les gradins du stade de Pacy-Menilles, route de Pacy 27120 Menilles (tél. 02 32 36 14 29).
Ce club, fondé en 1970, a grimpé de nombreux échelons dans la dernière décennie. En 1990, Pacy-sur-Eure évoluait encore en Promotion d'Honneur.
A domicile, le bilan des Normands est de 8 victoires (Red Star 7 seulement), 3 nuls et 5 défaites.
Un joueur Audonien aimerait bien être du voyage, Aziz Belissaoui, avant de partir à Poissy puis au Red Star, a évolué à Pacy.
Pau, ville de rugby et de basket, se distingue également en football (plusieurs exploits en Coupe de France), mais le but des dirigeants est de stabiliser le club en National. Un club qui a vu le passage dans ses rangs de joueurs comme Xavier Gravelaine, mais aussi d'un homme connu du côté de Saint-Ouen, le Troyen Samuel Boutal.
Après un bon début de championnat, Pau a eu un passage à vide de plusieurs mois, rétrogradant dans les profondeurs du classement. Mais depuis quelques semaines, les équipiers du stratège Sreko Vursanovic redresse la tête. Une bonne série de victoires interrompue vendredi dernier à Grenoble 1-0.
Pau est actuellement 8ème avec 46 points. L'objectif du maintien quasiment assuré, les Palois peuvent se permettre de jouer décontractés. Le meilleur buteur du club est Baylac avec 11 buts. A noter que sur quinze rencontres à domicile, les Palois ne se sont inclinés qu'à deux reprises.
Le Red Star 93, après sa déconvenue en demi-finale de la Coupe de la Ligue devra retrouver les ressources nécessaires pour s'imposer dans la ville d'Henri IV. Les Audoniens tirent leur dernière cartouche dans les Pyrénées pour espérer une place au soleil de la division 2. Mais auront-ils physiquement et moralement récupéré de l'échec de lundi !
Pau, chef-lieu des Pyrénées-Atlantiques est sité à plus de 750 kilomètres de Paris. Ville de 90 000 habitants. Château, université.
Nous sommes en 1978, le Paris FC monte en D1, le Red Star disparait du football professionnel.
Un peu plus de 20 ans plus tard, les deux équipes se retrouvent en National. Au début de la saison, le Red Star 93 après la chute en National a pour objectif de rebâtir une formation pour rejoindre la D2 dans un délai rapide. Une difficulté à s'imposer sur sa pelouse de Marville a fait perdre l'espoir de remonter dès cette saison. Mais à côté du semi-échec en championnat, les Audoniens ont brillé dans les deux coupes. Ils joueront le 3 avril, le match le plus important du club depuis des décennies.
En face, le Paris FC annonçait la couleur la D2, sinon rien, recrutement important de joueurs chevronnés, habitués aux luttes... en D2, changement de stade, abandon de la Porte de Montreuil pour Charléty et ses 20000 places. Bilan à moins de dix journées de la fin, sauf miracle le club du président Bariani est condamné à jouer en CFA.
Avec 19 défaites au compteur en 29 journées, le Paris FC poursuit, journée après journée, son chemin de croix (nouvelle défaite samedi dernier 3-0 à Grenoble).
Une descente en CFA, risque même de mettre en cause sa survie, le club, plus de 17 MF de budget, étant financé en très grande partie par la ville de Paris.
Depuis le début de l'hiver, l'équipe entraînée par Robert Buigues qui a succédé à Carayon est revenu dans son jardin de la Porte de Montreuil, sans plus de succès.
Mais il est à prévoir que vendredi, les Parisiens feront tout pour battre les Audoniens. Dernière attaque avec 17 buts, meilleur buteur Guegan avec trois buts.
Paris FC - l'historique
Un déplacement à Valenciennes n'est jamais un match facile, les Nordistes s'avouent rarement battus sur leur terrain de Nungesser.
Quelques bons souvenirs quand même pour le onze audonien.
Le 26 juin 1971, l'Enfer du Nord est au rendez-vous pour l'équipe entraînée par Marcel Tomazover. Dernière journée de championnat avant la rencontre, le Red Star 17ème avec 31 points a le même nombre de points que le 16ème (Strasbourg), mais une différence de buts négative. Le 18ème Bastia (30 pts) reçoit Metz 19ème, avec 29 pts Valenciennes espère une large défaite de Strasbourg à Marseille (le champion) et bien sûr une victoire sur la formation parisienne. Quant au dernier, Sedan (28 pts), il est condamné. Pour le Red Star, il faut au minimum un résultat nul pour sauver sa place en D1. En cas de défaite, il sera tributaire des résultats de Bastia et de Strasbourg.
Le miracle se produit, le Red Star se maintient en D1 grâce à deux buts, de son international Portugais Walter Ferreira, en seconde période, les Verts l'emportent 2-1, condamnent Valenciennes et Strasbourg, les Audoniens terminent finalement 15ème.
Pour ce match de la vie, dix cars de supporters avaient quitté la mairie de Saint-Ouen.
Dans l'effectif de Valenciennes, deux vieilles connaissances : Daniel Rodighiéro et Jean Sérafin.
En 1992, le 23 mars, l'année du dernier quart de finale en Coupe de France, le 31 mars en match en retard de D2, le Red Star 93 se présente à Valenciennes en mauvaise position à quatre`journées de la fin, quant aux Nordistes, ils jouent simplement la montée.
Le match se déroule devant les caméras d'Eurosport et à quelques minutes de la fin, grosse surprise but de Steve Marlet... le Red Star assure son maintien mais VA montera quand même pour la dernière fois en fin de saison au paradis. Quelques années plus tard, ce 11 mars, la rencontre se déroule dans le cadre de la 28ème journée de National.
Les Nordistes ont échoué de fort peu pour la montée la saison dernière (5ème), se sont donnés cette année les moyens pour retrouver la D2.
Après un démarrage très difficile, Valenciennes est remonté un moment en 3ème position avant de connaître une baisse de régime, actuellement la formation de Ludovic Batelli est 6ème à six points de Besançon. Le match de samedi est pour eux un tournant, tout comme pour le Red Star 93 après la brillante victoire à Grenoble. Valenciennes demeure cette année l'un des clubs de National à connaître le plus de difficultés à s'imposer sur son terrain (5 défaites). La semaine dernière les Nordistes ont ramené un point de Grenoble (4-4). Le meilleur buteur est H. Lachaab avec douze réalisations. Pour ce match, ils devront se passer d'Anthony Garcia, expulsé vendredi dernier.
Stade Nungesser (contenance 11 000 places), 43 avenue de Reims 59300 Valenciennes (Tél. 03 27 46 19 10).
VALENCIENNES, sous-préfecture du Nord, 50 000 habitants. Centre industriel qui connaît la crise depuis les restructurations des années 80.
Lire l'historique de Valenciennes
Taillepierre (Red Star) prend le dessus sur Matzky (Valenciennes) en 1966 à Saint-Ouen
Pas de repos pour le Red Star, après Lyon, en Coupe, un petit tour dans le Dauphiné pour rencontrer en match en retard, Grenoble.
Un voyage qui permettra à Jean-Marc Branger (voir photo) de retrouver l'air du pays, son dernier club avant sa venue au Red Star 93 avait pour nom : Grenoble Foot 38. Un petit air de revanche pour Jean-Marc qui garde un souvenir mitigé de son passage dans la préfecture de l'Isère.
Grenoble, nouveau venu dans le National, connaît quelques difficultés, après un très bon début de championnat, en particulier au niveau défensif, 8 buts encaissés lors des deux derniers matchs, un 4-0 à Istres et un 4-4 à domicile devant Valenciennes (ce second résultat peut s'expliquer par l'expulsion du gardien Yohan Bouchard). Avec 36 points au compteur, le Red Star 93 n'est qu'à deux points de l'équipe entraînée par Alain Michel.
Si la défense est le point faible actuellement, l'attaque est performante, seconde derrière celle de Martigues avec 42 buts. Meilleur réalisateur Claude Bakadal, ancien joueur d'Evry avec 13 buts.
Celle du Red Star en championnat connaît des problèmes d'efficacité 0 but depuis l'an 2000 en championnat. Il faudra bien qu'un jour, les occasions se transforment, pourquoi pas ce mardi !
Au match aller, les Audoniens s'étaient imposés difficilement 2-1 en fin de match (buts de Mamoum et Fellahi).
Les anciens Benjamin Clément, Jean-Marc Branger malgré l'immense déception, avaient dès samedi soir l'objectif de réussir un "truc" à Grenoble. Sans aucun doute, ils seront motivés les jeunes. Avec le résultat du week-end dernier, défaite de Besançon, toute chance de montée n'est pas perdue. Il faut absolument aligner une série de victoires, cela passe déjà par Grenoble,
puis Valenciennes samedi prochain avant de recevoir Clermont le samedi 18. Un sacré programme...
Stade Les Diguières, cours Jean Jaurès 38100 Grenoble.
GRENOBLE, préfecture de l'Isère, 180 000 habitants. Ville Olympique en 1968 . La capitale du Dauphiné est une localité en plein développement avec plus de 600 000 habitants dans l'agglomération.
Site Internet : www.multimania.com/gu95
Le Red Star 93 a rendez-vous ce samedi avec le club des cheminots de Thouars. La spécialité des joueurs des Deux Sèvres est de briller chaque saison en ... Coupe de France.
Cette saison, Thouars a sorti en 32ème de finale la formation de Nancy 1-0 grâce à un but de leur attaquant Guillaume Devaud, en seizième de finale, sur le stade d'Angers, Thouars a perdu 1-2, face au leader du championnat de D1 Monaco devant plus de 15 000 spectateurs. L'année dernière le Paris SG avait souffert avant de sortir cette formation.
En championnat Thouars connaît quelques difficultés à s'imposer, l'équipe est la championne du National des résultats nuls : 12 dont 6 à domicile, mais n'a connu qu'une seule défaite sur son stade.
Actuellement classé en 14ème position à trois points des Audoniens avec une rencontre supplémentaire.
L'objectif des hommes de Thierry Goudet est le maintien, ils s'attendent à devoir se battre jusqu'aux dernières journées de championnat comme la saison 98-99.
Vendredi dernier dans un "derby" Thouars s'est incliné dans les arrêts de jeu face à Angers, avec en plus deux éléments expulsés : Guillaume Debaud et Xavier Dudoit.
Le Red Star 93 se déplacera pour la première fois à Thouars, les spectateurs viendront voir les Cheminots réalisés l'exploit de battre les 1/2 finaliste de la Coupe de la Ligue.
Au match aller, les Cheminots n'avaient pas râté leur arrivée au terminus de Marville en arrachant un match nul 2-2 à la 97ème minute.
Création en 1931
Stade Auguste Delaune, chaussée Bocquaine, 51100 Reims.
En juin 1931, la section football issue de la Société Sportive du Parc Pommery devient le Stade de Reims.
En 1935, le Stade de Reims adhère au professionnalisme et participe au championnat de France de D2.
Une fusion en 1938 avec le Sporting Club Rémois, le Stade donne son nom et l'autre club de Reims ses couleurs le Rouge et le blanc.
Avant-guerre, les joueurs les plus connus sont Louis Finot et Albert Batteux que nous retrouverons plus tard de la grande équipe du Stade de Reims.. Pendant la guerre, place aux équipes fédérales, avec la venue de Roger marche, Pierre Sinibaldi puis Pierre Flamion, Robert Jonquet.
A la reprise du championnat, après la seconde guerre mondiale, Reims est promu en D1 et termine 4ème lors de la saison 45-46.
L'école rémoise fait parler d'elle et les Champenois remportent un premier titre de champion de France en 1949 : Paul Sinibaldi, Jacowski, Jonquet, Marche, Penverne, Petitfils, Batteux, Prouff, Bini, Pierre Sinibaldi, Flamion. Reims devient une équipe phare du football hexagonal et succède dans le coeur des sportifs au LOSC et au Racing.
14 mai 1950, devant 61722 spectateurs, le stade Yves du Manoir à Colombes est complet, les Pingouins du Racing subissent la loi des Champenois dans les dix dernières minutes (81è et 83è). Les bourreaux s'appellent : Meano et Petitfils (Paul Sinibaldi, Jacowski, Marche, Penverne, Jonquet, Bini, Batteux, Flamion, Appel, Petitfils, Méano).
Henri Germain, président nomme après cette finale Albert Batteux, entraîneur. Monsieur Albert engage, un jeune joueur qui vient du SCO : Raymond Kopaczewski, plus connu après sous le nom de Kopa.
A la fin de la saison 52-53, un second titre vient couronner les Rémois (Paul Sinibaldi, Zimny, Jonquet, Marche, Penverne, Cicci, Glovacki, Pierre Sinibaldi, Appel, Kopa, Méano).
Au mois de juin, le club est endeuillé par le décès accidentel du jeune espoir du Francis Méano (une tribune du stade Delaune, porte son nom). Saison 54-55, rebelote, un nouveau titre, malgré le départ de Marche et Appel, mais avec l'arrivée de Leblond et Bliard, meilleur buteur du championnat (Paul Sinibaldi, Zimny, Jonquet, Giraudo, Penverne, Cicci, Glovacki, Leblond, Kopa, Bliard, Templin. Meilleur buteur, Bliard (30 buts) Ce titre permet aux Rémois de participer à la première Coupe d'Europe des clubs Finaliste, devant le public parisien, ils s'inclinent de justesse devant le Réal de Madrid 4-3, après avoir mené 2-0 puis 3-2 (Jacquet, Zimny, Jonquet, Giraudo, Leblond, Siatka, Hidalogp, Glovacki, Kopa, Bliard, Templin). Cette débauche d'effort en Coupe d'Europe, pénalise Reims, le club entraîné par Albert Batteux termine seulement 10ème. Raymond Kopa quitte le club pour rejoindre le Réal de Madrid, deux internationaux signent Juste Fontaine et Jean Vincent, puis une année plus tard Roger Piantoni et Dominique Colonna.
A la fin de la saison, le club Champenois réalise le doublé Coupe-Championnat (Colonna, Zimny, Jonquet, Giraudo, Penverne, Siatka, Lamartine, Bliard, Fontaine, Piantoni, Vincent). Finale idéale en Coupe puisque les deux premiers du championnat sont aux prises : Reims-Nîmes 3-1 (Bliard, Fontaine et Bliard).
Les Rouges et Blancs fournissent un fort contingent à l'Equipe de France qui s'illustre en Coupe du Monde, en Suède (3è) et Just Fontaine réalise le doublé meilleur buteur du championnat (34 buts) - meilleur buteur de la Coupe du Monde (13 buts).
Nouvelle participation à la Coupe d'Europe et même destin, une place de finaliste devant la même formation, le grand Réal. Les Rémois (Colonna, Rodzik, Jonquet, Giraudo, Penverne, Leblond, Lamartine, Bliard, Fontaine, Piantoni, Vincent) échouent 2-0 devant Di Stéfano, Gento... et Kopa. Fin de la saison 59, Bliard, Penverne quittent Reims pour le Red Star. Le président Germain lors de la saison 59-60 fait revenir Kopa et deux internationaux : Jean Wendling et Lucien Muller.
Nouveau titre, devant les Nîmois et le RC Paris. L'équipe à fière allure (Colonna, Wendling, Jonquet, Rodzik, Leblond, Siatka, Fontaine, Muller, Kopa, Piantoni, Vincent. Just Fontaine est couronné de nouveau meilleur buteur (28 buts). Quelques mois, plus tard, le talentueux buteur est grièvement blessé, sa carrière s'achève et Reims ne se remettra pas facilement de cet accident. Un dernier titre viendra couronné, le palmarès exceptionnel des Rémois en 1962
(Colonna ou Barreau, Wendling, Siatka, Rodzik, Muller, Vincent, Soltys,
Akesbi, Kopa, Piantoni, Sauvage), en devançant au goal-average, le RC Paris. Le début du crépuscule, une carrière en Coupe d'Europe qui s'arrête en quart de finale, une place de 2ème et Albert Batteux part pour le Forez. Première chute en D2, puis retour dans l'élite (1966), le parcours devient plus quelconque. Un dernier soubresaut en 1977, la Champagne est en fête, les Remois (Laudu, Masclaux, Buisset, Durand, Dubouil, Ravier, Santamaria, Polaniok, Maufroy (Gianetta 74è), Betta, Ducuing) participent à la finale (sans Carlos Bianchi blessé) devant les Stéphanois mais échouent 1-2, alors que les équipiers de Masclaux menaient 1-0 à cinq minutes de la fin.
Décembre 78, le président Bazelaire annonce que le club connaît des problèmes financiers et procède à des licenciements, parmi eux Gérard Madronnet qui avait déjà connu une situation équivalente quelques mois plus tôt (disparition du Red Star).
Une dizaine d'années plus tard, Reims dépose le bilan (1991). Reims devient Le Stade de Reims-Champagne et fréquente la DH avant de retouver un rang plus digne de son passé cette saison, le National, grâce à un coup de pouce du destin, battu en match de barrage par Pontivy. Les Bretons ne sont pas autorisés de jouer en National, une aubaine pour les Rémois.
Un Reims qui débute bien le championnat, avec comme entraîneur Manuel Abreu (ancien Audonien) avant de connaître un passage à vide, actuellement 13ème, à trois points seulement du Red Star 93. Reims joue dans un stade inadapté à ce niveau, le stade Auguste Delaune est d'un autre âge (plusieurs tribunes interdites au public).
Au match aller : résultat nul 1-1.
REIMS, chef-lieu de la Marne, environ 200 000 habitants. Cathédrale, chef-d'oeuvre d'architecture gothiques (XIIIè siècle). Capitale du vin de Champagne.
Né le 13 octobre 1931 à Noeux-les-Mines. 45 sélections entre 1952 et 1960 (18 buts). Clubs successifs : Noeux-les-Mines, SCO Angers, Reims, Réal de Madrid, Reims.
3 Coupes d'Europe avec le Réal de Madrid (1957, 1958 et 1959).
4 titres de champion de France avec Reims (1953,1955,160 et 1962). 2 titres de champion d'Espagne (1957 et 1958).
Désigné meilleur joueur de la Coupe du Monde 1958 en Suède. Ballon d'Or France Football 1958.
Un seul match de perdu avec le Réal de Madrid, en trois saisons à Bernabeu. Plus grand joueur français avant la venue de Michel Platini.
Homme de tempérament, en 1963, il signe une chronique "Les footballeurs sont des esclaves", un plaidoyer pour le contrat à temps.
Quitta la sélection, lors du stage de Rueil-Malmaison, quelques jours avant de rencontrer la Bulgarie, en 1963, en désaccord avec le sélectionneur de l'époque Georges Verriest, sur la conception du jeu.
Le monde du football se souviendra de Kopa, quant au sélectionneur...
A 69 ans, Raymond Kopa joue encore régulièrement au football le dimanche matin.
Ce merveilleux footballeur, "le Napoléon" du football surnommé par la presse possédait des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne, malgré sa petite taille et un sens du dribble qui provoquait la panique dans la défense adverse.
Un hommage lui sera rendu dans quelques jours, Raymond Kopa donnera le coup d'envoi au Stade de France de la rencontre France-Pologne.
Tout une histoire, pour ce joueur d'origine polonaise.
Entraîneur : Robert Nouzaret, né le 29 septembre 1943 à Marseille. Ancien joueur de : Lyon, Bordeaux, Montpellier, Gueugnon, entraîneur-joueur d'Orléans, entraîneur de Montpellier, Saint-Dié, Lyon, manager de Montpellier, sélectionneur de la Côte d'Ivoire.
Entraîneur de l'A.S.S.E. depuis 1998, il a succédé à Pierre Repellini.
Voir photo : Nouzaret (à droit) sous le maillot de Gueugnon
Saint-Etienne est actuellement : 7ème avec 29 points. Meilleurs buteurs : Alex (12 buts), Aloisio et Pédron (6 buts) Patrick Guillou a joué au Red Star 93 (saison 96-97). Coupe de la Ligue, au tour précédent, à domicile, Saint-Etienne a écarté Nantes 3-1. Samedi dernier, les Verts ont attendu les prolongations pour se débarasser de Grenoble (National) : 2-1 en Coupe de France.
Pour la première fois depuis 1940, une équipe de Levallois accède au 32ème de
finale. La formation actuelle évolue en CFA 2, dans le groupe A, en compagnie de la réserve du Red Star 93. Les intempéries du mois de décembre n'ont pas permis aux deux clubs de se onfronter.
La saison dernière la formation des Hauts-de-Seine appartenait à un groupe différent de celui du Red Star 93. Les Levalloisiens durent batailler jusqu'à la fin du championnat pour assurer le maintien (12ème). Cette saison, la formation des entraîneurs Loncar et Repcir a occupé un moment la première place du groupe A.
Samedi devant la réserve de Reims (2-0), Levallois a renoué avec le succès, après la défaite à Tourcoing le week-end précédant et demeure dans le groupe de tête, à trois points des leaders (Marly et Béthune). Le parcours en Coupe de France est remarquable, lors des deux derniers tours, Levallois s'est imposé aux tirs aux but (5-4), score 0-0 à Cherbourg (CFA) puis à Saint-Dizier (CFA2) : 2-0. Les entraîneurs, Repcic devant succéder en fin de saison à Lonclar ont un groupe (Casas, Ghedjemis, Gérard, Ratsimbazasy, Robinet, Buissard, Mahobah, Doceul, Himmer, Sabir, Taine, Sebti, Schneeberger, Seychelles) qui espère créer la surprise le 22 janvier à Saint-Leu. L'homme le plus dangereux de l'équipe est Cédric Sebti, auteur d'un quinzaine de buts (championnat et coupe).
Le stade Louison Bobet n'est pas homologué. Au tour précédent, faute d'avoir proposé à la F.F.F. un terrain de rechange, en région parisienne, les banlieusards ont dû jouer à Saint-Dizier. Cette fois, Levallois a demandé au club de Saint-Leu, privé de football national depuis la liquidation du club d'accueillir ce derby.
Si le football fait parler de lui cette saison. Levallois est déjà connu pour ses activités sportives (basket, tennis de table, judo, boxe, escrime et avant la guerre, la section de cyclisme, le célèbre V.C.L. ). La participation au 32ème de finale est un ballon d'oxygène dans les finances de la section football.
Si Pierre Chayriguès, le célèbre gardien du Red Star etait un familier de la place de l'église à Levallois, où le élèbre Pierrot usait déjà son short à l'âge de onze ans en compagnie de futurs internationaux : Lucien Letailleur et Marcel Triboulet sous le maillot du F.E.C. Levallois. D'autres internationaux sont passés par les clubs de Levallois : Gaston Barreau (F.E.C. Levallois), Alfred Compyrat (J.A. Levallois), Maurice Gastiger (F.E.C. Levallois), Raymond Gouin (J.A. Levallois), Victor Hitzel (J.A. Levallois), André Rollet (F.E.C. Levallois), Alex Thépot (F.E.C. Levallois mais aussi sous le maillot du Red Star).
G. Valck
Ce mercredi, la troisième place est en jeu. Avec les résultats du week-end
dernier, le Red Star 93 se voit offrir en cas de victoire en Anjou, une place dans le trio de tête, derrière les deux locomotives : Beauvais et Besançon. Deux malheureux points séparent la formation Angevine des Rouges (Angers a une seconde rencontre en retard à disputer à Besançon). Les équipiers de Valéri (absent au match aller), ont une revanche à prendre. La défaite 0-1 à Marville est restée à travers la gorge des joueurs du Red Star 93. De la formation du 17 août, combien de joueurs Marvilliens seront présents ce mercredi au stade Jean-Bouin, à peine 50%.
L'effectif a été nettement modifié, les joueurs du Red Star 93 devront être attentifs, les Angevins vont essayer sans aucun doute de faire la différence, dès le début du match, sachant que la plupart des Banlieusards auront joué 120 minutes samedi dernier.
Pour cette rencontre primordiale, comme la prochaine à Marville (Besançon), les entraîneurs du Red Star 93 vont récupérer le milieu de terrain Mickaël Pizzo, suspendu samedi dernier. Après le crocodile Nîmois, la douceur Angevine réussira t-elle aux Redstarmen !
Angers est une ville de football, en National, plus de 2000 spectateurs assistent régulièrement aux rencontres. A domicile, les Angevins sur 9 rencontres ont un bilan de 6 V, 1 N et 2 D.
Dix sept buts marqués et neuf encaissés. Le dernier match de championnat s'est soldé par une défaite 1-2 à Valenciennes, le 11 décembre. Lors de cette rencontre l'ancien-Audonien :
Alain Gunia était absent (blessure). De grands joueurs sont passés par Angers, avant d'aller à Reims, Raymond Kopa débuta au SCO, Simonyi, Biancheri, Deloffre, Dogliani, Guillou, Berdoll,
Lecornu, Amisse ...
En dehors d'une 3ème place en D1, en 66-67, Angers disputa la finale de Coupe de France, la plus prolifique en 1957, défaite 3-6 face à Toulouse. Les joueurs du SCO s'appelaient : Fragassi, Kowalki, Pasquini, Hnatow, Sbroglia, Bourrigault, Le Gal, Schindlauer, Tison, Biancheri, Loncle.
ANGERS chef-lieu du département de Maine-et-Loire (150000 habitants). Cathédrale, le château des comtes d'Anjou, reconstruit sous Saint-Louis. Centre commercial et industriel. Ville universitaire.
Création en 1937.
Stade Dominique Duvauchelle, journaliste sportif, décédé dans un accident de circulation (10000 places)
Chemin des Bassins 94000 Créteil. Tél. 01 43 99 27 58.
US Créteil a retrouvé cette saison la division 2. Sa première expérience à ce niveau remonte à la saison 88-89.
Lors de la saison, 87-88, Créteil et le Red Star 93 en D3 s'étaient livrés un duel jusqu'à la dernière journée pour l'accession dans l'anti-chambre de l'élite. Les Audoniens étant devancés d'un point.
Avec son retour en D2, Créteil est devenu sur le papier le second club parisien. Les Cristoliens pointent actuellement à la 13ème place en compagnie de Châteauroux (7 victoires, 6 nuls et 9 défaites)
Au début de l'automne, une mini-crise a secoué le club, l'entraîneur Bernard Simondi a été remplacé par Gernot Rohr qui a retrouvé Alain Afflelou, son ancien président de Bordeaux.
En dehors du championnat, l'équipe du Val-de-Marne est qualifiée en Coupe de la Ligue. En 16ème de finale, Créteil effectuera un court déplacement au Parc des Princes pour jouer Paris Saint-Germain.
En Coupe de France, au 8ème tour, les Cristoliens ont sorti Beauvais 2-0.
Pour son retour en D2, de nombreux joueurs sont venus renforcés l'équipe : Bancarel (FC Sion), Bouafia (Lorient), Duchesne (Istres), Escayol (Le Mans), Héréson (chômeur, ex-joueur de Caen, Lens, Paris SG, Laval). Dans l'effectif en dehors de ces nouveaux, citons : Sankharé, Calabuig, Eyraud, Histilloles, Huysman, Le Frapper, Traoré, Castro et un ancien du Red Star 93, Cédric Fontaine (91-93).
Parmi les départs au mois de juin dernier : Stéphane Blondeau (ex-audonien 94-96).
L'objectif du président de Créteil est de stabiliser ce club en D2 et éventuellement viser une montée en D1 dans les prochaines annérs, en modernisant une nouvelle fois le stade Duvauchelle.
Ce match amical, sera un bon test pour les deux équipes avant le week-end de Coupe de la Ligue.
Créteil est une équipe qui possède un bilan mitigé à domicile (4 V, 2 N, 4 D). Son point fort est Anthony Bancarel (6 buts) et un joker de luxe Laurent Castro, très adroit sur les coups francs. Ce dernier réalisateur du but victorieux face aux leaders lillois.
GFCO Ajaccio, le deuxième club d'Ajaccio a connu beaucoup d'incertitudes à la fin de la saison 98-99. Les joueurs avaient gagné brillamment l'accession en D2, mais un vieux règlement de la Ligue National de Football (interdiction de deux clubs d'une même ville de - 100000 habitants) a prévalu sur l'esprit sportif. Par conséquent avec une semaine de retard, les Ajacciens ont repris la route du National avec une équipe bouleversée : une douzaine de départs dont Van Kets (Racing CP), 19 buts, Pagis (Nîmes), 17 buts, l'arrêt de Pascal Olméta et un changement d'entraîneur Buisset succédant à Cavalli. Ces bouleversements ont été préjudiciables au début de saison des Corses, avec en prime l'obligation de jouer leurs deux premiers matchs à domicile à l'extérieur (terrain suspendu). Ces événements expliquent le parcours chaotique du Gazélec.
Le gros point faible de cette formation est l'attaque, la plus médiocre de National.
La seule ambition des Corses est de sauver leur place en National.
Stade Ange Casanova (contenance 10000 places), 20167 Mezziava. (Tél 04 95 20 10 16).
AJACCIO, chef-lieu de la Corse-du-Sud, 60000 habitants. La ville est située dans une rade magnifique. Musée Napoléon.
Olympique Marcquois dispute le championnat de promotion d'honneur de la Ligue du Nord (groupe B). Si l'équipe brille en Coupe, ses résultats en championnats sont moyens. Lors des 4 dernières journées : 2 nuls et 2 défaites. Dernier résultat : 1-1 sur son terrain avec Lille (3).
l'Olympique Marcquois a atteint en 1992, les 32èmes de finale : défaite 4-0 sur son terrain devant Saint-Omer.
La rencontre se déroulera sur le terrain de Tourcoing, le stade de Marcq-en-Baroeul n'est pas homologué pour un 7ème tour de coupe.
"Un vrai terrain de foot, les spectateurs sont proches de la pelouse, cette dernière est de bonne qualité" dixit Patrice Lecornu, un habitué puisque Tourcoing évolue depuis plusieurs saisons dans le même groupe que la réserve du Red Star.
Voilà Pierre Repellini prévenu de l'environnement, celui-ci s'est déjà renseigné sur la formation de Marcq-en-Baroeul : "Une grande partie de l'effectif a été formée dans les clubs professionnels de la région, Lille, Lens...".
Depuis le tirage, les joueurs Marcquois ne pensent qu'à ce sommet de la saison pour eux. Voilà le Red Star prévenu, le public nordiste sera derrière sa formation, samedi.
MARCQ-EN-BAROEUL est un chef-lieu de canton du département du Nord (40000 habitants). Industries textiles et alimentaires, située à mi-distance entre Lille et Tourcoing. Tourcoing, ville de 100000 habitants. Cette ville s'est illustrée en atteignant la demi-finale de la Coupe de France 1921. Champion de France avec l'association Roubaix-Tourcoing en 1947.
Noisy-le-Sec, le miracle permanent, à la base de cette réussite, une famille, la famille Sandjak, maître d'oeuvre de cette formation depuis de longues années. Un club qui a grimpé tous les échelons du football parisien depuis 1981 (champion de promotion de 2ème division de district), pour accéder au National.
La saison dernière, Noisy-le-Sec a accompli un excellent parcours, longtemps dans le groupe de tête avant de céder dans les dernières journées pour terminer à une honorable 6ème place (Robert, meilleur réalisateur : 11 buts). L'objectif de l'entraîneur était cette saison d'accomplir le même parcours. Après un très bon début de championnat, grâce surtout à une défense de fer, Noisy a céder du terrain au début de l'automne. Mais depuis deux matchs, les hommes de Sandjak se sont imposés à deux reprises : Angers et surtout Grenoble, vendredi dernier par 2-1. Une équipe grenobloise invaincue sur sa pelouse depuis plus d'une année, à cette occasion Noisy-le-Sec obtenait sa première victoire à l'extérieur et occupe désormais la 12ème place.
Nasser Sandjak, le coach est né le 28 septembre 1960 à Paris, a joué à Romainville, Châtillon et à Noisy-le-Sec de 1982 à 1994, il entraîne l'équipe première depuis juillet 1995. Ses adjoints sont Rachid Sandjak et Kamel
Bouallak. Le directeur général est un autre Sandjak, le plus médiatique Jamel Sandjak. Dans l'équipe évolue également deux autres Sandjak, Lounis et Liazid, le plus connu ancien joueur professionnel du Paris SG, de Nice et en Suisse.
L'effectif a été remanié en début de saison avec le départ de quatre joueurs et l'arrivée de huit nouveaux, parmi eux : Franck Emeri, qui évoluait la saison dernière en CFA 2 au Red Star 93 et Mustapha Lablack d'Aubervilliers et formé au Red Star 93. Plusieurs anciens joueurs de Noisy-le-Sec jouent à plus haut niveau à présent : Bakari (Lille), A. Ba (Louhans-Cuiseaux)... Meilleur buteur : Emmanuel Souloy : 4 buts.
Sur son terrain, Noisy est une équipe difficile à manoeuvrer (4 victoires, 2 nuls et une seule défaite... devant Pacy-sur-Eure 1-0). Pour ce match au sommet pour la famille Sandjak, le Red Star 93 devra répondre présent et demeurer vigilant jusqu'à' la 90ème minute !
Stade Salvador Allende, 6 bis rue de Neuilly 93170 Noisy-le-Sec. (Tel. 01 49 15 97 50).
Pour se rendre au stade par les transports en commun, nouvelle ligne Météor à Saint-Lazare (s'il n y a pas de grève !) et descendre à Noisy-le-Sec (ensuite, environ 10 à 15 minutes de marche).
Noisy-le-Sec est une ville industrielle de 40000 habitants à l'Est de Paris.
Date de création : 1944
Couleurs : blanc, rouge et bleu
Stade Grimonprez-Jooris, allée du petit Paradis 59800 Lille. (Tél. 03 20 12 82 92).
Contenance : 16000 places.
Palmarès : Championnat de France : 1946; Coupe de France : 1946, 1947, 1948, 1953 et 1955
Saison 1998-1999 : 4ème du championnat de France de D2
Eliminé en 1/8ème de finale de la Coupe de France par Guingamp (1-0) et au 1er tour de la
Coupe de la Ligue par Louhans-Cuiseaux (National) : 1-0
Entraîneur : Vahid Halilhodzic. Ancien avant-centre de Velez-Mostar, FC Nantes et Paris SG. Meilleur buteur du championnat de France en 1983 (27 buts) et 1985 (28 buts). Champion de France avec Nantes. Entraîneur de Beauvais, Raja Casablanca et de Lille depuis septembre 1998.
Entraîneur-adjoint : Jean-Pierre Mottet (ancien gardien de but)
Principaux joueurs de l'effectif 1999-2000 : Grégory Wimbée, Frédéric Viseux, Abdelilah Fahmi, Pascal Cygan, Ted Agasson (voir photo), Bruno Cheyrou, Carl Tourenne, Patrick Collot, Fernando D'Amico, Dagui Bakari, Jean-Louis Valois, Djezon Boutoille, Rudy Giublesi, Laurent Peyrelade.
Meilleurs buteurs : Boutoille (7), Agasson et Peyrelade (4).
Lille, pour les plus anciens supporters du Red Star est synonyme de dernière finale de Coupe de France en 1946.
Dans un stade de Colombes archiplein (59642 spectateurs), le 26 mai 1946, se déroule la véritable première finale de Coupe de France d'après-guerre. En 1945, le Racing avait battu Lille (3-0), deux jours avant la capitulation officielle de l'Allemagne nazie.
Pour l'apothéose de cette saison de football, le Red Star a éliminé successivement : Tourcoing (4-2), Charentes (5-2), Cannes (3-1), Lyon (2-0), le Stade Français à Lille (3-2, après un match à suspense, le club de Saint-Ouen marquant le but de la victoire à la 90ème minute). Quant aux Lillois, ils gagnèrent le droit de participer à la finale en se débarrassant de l'AS Raismoise (3-0), Nancy (3-2), Rouen (1-0), RC Paris (2-1) et en écrasant le Stade Clermontois (7-1) à Colombes.
Dans les rangs du LOSC, un joueur a porté les couleurs du Red Star, le gardien Georges Hatz et un autre achèvera presque sa carrière à Saint-Ouen : Roger Vandooren. Au Red Star, André Simonyi a débuté sa carrière française avant guerre à Lille et Robert Germain ira gagner la saison d'après la Coupe avec les Nordistes.
Dans l'effectif audonien, trois joueurs ont gagné la Coupe de 1942 : Aston, Simonyi et Bersoullé.
Dès le débuté de la rencontre, les Lillois prennent l'ascendant et ouvre le score à la 13ème minute par Tempowski sur une passe de Jean Lechantre (dont le fils Pierre Lechantre évoluera dans les années 80 sous le maillot vert). Quelques minutes plus tard (24ème), le gardien des banlieusards Germain repousse un tir de Vandooren que Bihel reprend. La mi-temps est atteint sur la marque de 2-0.
Dès la reprise (47ème),une reprise de volée d'Aston est détournée par Hatz, Moulet réduit le score. Mais quatre minutes plus tard, Lechantre centre et Vandooren redonne un avantage conséquent aux Nordistes. Le Red Star ne s'avoue pas vaincu, sur un corner de Simonyi, Lucien Leduc redonne espoir (69ème). Mais à cinq minutes de la fin une action Lechantre-Tempowski et à la conclusion Vandooren scelle le résultat.
Pour la première le Red Star perd une finale et Lille remporte sa première Coupe de France. De la Gare du Nord à Lille, le Nord est en fête, 13 ans après l'Excelsior de Roubaix, la Coupe retourne en terre nordiste. Une année glorieuse pour le LOSC puisque un titre de champion de France vient couronner une saison extraordinaire. Le LOSC est le troisième club à réussir le doublé après Séte (1934) et le Racing C.P. (1936).
Le grand absent de la finale est Jules Bigot blessé, son remplaçant est Marceau Sommerlynck qui réussit l'exploit de jouer cinq finales avec Lille et de les remporter. Seul Dominique Bathenay accomplit la même performance, mais avec deux clubs : Saint-Etienne (3) et le Paris SG (2). Cette défaite annonce le débuté du chant du cygne du club de Saint-Ouen en Coupe de France. Quelques mois plus tard, en championnat, au Parc des Princes, le Red Star prend une magnifique revanche sur les Dogues (surnom des Lillois) sur le score sans appel de 5-1. Dans le journal But, Lucien Gamblin ancien capitaine de la grande équipe du Red Star, victorieuse des Coupes 1921-1922-1923 et à présent rédacteur de cet hebdomadaire titrait à la une, sous une photo de Campiglia (Lille) et Bersoullé - Proust (Red Star) : "Lille accentue sa perte de vitesse tandis
que le Red Star privé de ses étoiles remonte le courant".
Depuis, jamais les deux clubs ne sont rencontrés de nouveau en Coupe de France, ni en Coupe de la Ligue.
En championnat, à trente reprises, les deux clubs se sont affrontés (31 exactement, si on tient compte du match pour le titre de champion de D2), sans oublier les deux rencontres de D3 entre l'équipe première du Red Star et
la réserve du LOSC. Les deux dernières confrontations à Grimonprez-Jooris ne sont pas favorables aux Banlieusards, deux défaites :4-1 et 2-0. Sur le papier, les Lillois sont largement favoris, surtout avec le débuté de championnat qu'ils accomplissent. En Coupe les surprises existent, au Red Star de suivre l'exemple de
Louhans-Cuiseaux qui avait battu Lille l'année dernière en Coupe de la Ligue : 1-0.
Les Lillois prendront-ils au sérieux la Coupe, le seul objectif des Dogues est la montée dans l'élite. Les dirigeants en sont persuadés, un effort de recrutement a été fait l'été dernier.... avec en autre, un joueur que le public de Bauer et de Marville connaît bien : Ted Kelton Agasson. Pendant une dizaine d'années, Ted a porté le maillot à l'Etoile Rouge des moins de 17 ans jusqu'à la fin de la saison 98-99. Les qualités de Ted ne sont plus à démontrer, mais la constance est son point faible.
Débuté octobre de passage à Marville, à l'occasion d'une rencontre de son ancien club, Agasson nous a confié son plaisir d'évoluer dans une formation bien structurée, dont l'objectif final est de gagner cette année sa place
dans l'élite et puis son rêve est de jouer en D1.... et pourquoi pas face à son ami de "classe" Steve Marlet.
La prestation de Lille à Créteil laisse des espoirs au Red Star 93.. Malgré son carton rouge de samedi soir à Créteil. Ted Agasson aura sans doute purgé sa suspension, d'ici le match de Coupe de la Ligue, deux journées de championnat de D2 sont programmées. Samedi soir à Créteil, en concédant leur troisième défaite de la saison (dont deux consécutives), les Lillois ont montré un manque de fraîcheur. Un jeu défensif, laissant l'initiative du jeu aux Cristolliens. L'homme le plus en vu de la soirée, fut sans contexte le numéro 3, Pascal Cygan, une véritable tour de contrôle (1,92m). Attention à l'ex-international espoir, Boutoille, l'attaquant le plus dangereux et le plus rapide samedi dernier. Lille après ses deux revers est obligé de se concentrer plus que jamais sur le championnat.
Sur un match, le Red Star 93, en ne subissant pas le jeu nordiste, est capable de créer l'exploit dans le Nord.