LE CHEMIN EST ENCORE LONG Une victoire samedi aurait donné une belle marge de sécurité … et de confiance aux Audoniens … mais après le match nul … les interrogations sont nombreuses.
Depuis le succès à Epinal, le Red Star ne gagne plus, les deux matchs nuls à Quevilly et surtout celui face à Beauvais ne sont pas très rassurants avant d’aborder les ultimes étapes dans la course au maintien.
Samedi, sur sa pelouse à Bauer, les hommes de Vincent Doukantie ont disputé un mauvais match. Une première période très moyenne … et la seconde fut encore moins bonne. Pas de jeu construit … et donc peu de possibilité de mettre en difficulté une formation de Beauvais très faible.
La chance était du côté des Audoniens car ce week-end toutes les équipes de la seconde partie de championnat … se sont contentées du match nul … ou de perdre. Cela ne se renouvellera pas à chaque journée.
Le Red Star a toujours quatre points d’avance avec un match de plus … un petit matelas de points appréciable avant un déplacement très délicat en terre corse !
Depuis le début 2012 … le Red Star aime bien, les « gros » en déplacement : Nîmes, Epinal … alors espérons un petit miracle du côté d’Ajaccio, en fin de semaine. Jonathan Ribadeira © Jacques Martin
LES RESULTATS Niort, GFCO Ajaccio et Nîmes font la bonne affaire de la journée, Epinal est stoppé à Besançon … la montée se jouera entre les quatre équipes sans doute.
Créteil avec 43 pts est le premier club parisien à presque assurer son maintien. Le PFC perd son quatrième match consécutif !
Paris FC - Niort : 0 - 1
Fréjus-Saint-Raphaël - Colmar : 2 - 3
Martigues - Orléans : 0 - 0
RED STAR FC 93 - Beauvais : 0 - 0
Nîmes - Quevilly : 3 - 0
Cherbourg - Bayonne : 1 - 1
Le Poire Sur Vie - Créteil : 0 - 1
Vannes - Luzenac : 2 - 0
Rouen - GFCO Ajaccio : 0 - 1
Besançon - Epinal : 1 – 1 Antony Lopez-Peralta © Jacques Martin
BONNE AVERSE En première période de Red Star – Beauvais, une grosse averse s’est abattue sur Bauer. Grosse averse … avec le synthétique … pas de problème … sauf pour trouver l’ouverture © GT Valck
DANS LA PRESSE Dans Le Parisien de lundi
«Mon avenir? Demandez mon président. » Le discours est rodé, la réponse immuable. Près de six mois après avoir pris la suite d’Athos Bandini, neuf jours seulement après avoir raccroché les crampons pour occuper un éphémère poste d’adjoint, Vincent Doukantie refuse toujours de s’épancher sur son cas personnel, répétant à l’envi qu’il est d’abord « un serviteur » du Red Star.
Parce que, disait-il encore mardi dernier, « ce n’est pas le moment et que, le plus important, c’est la question du maintien ». L’issue du match contre Beauvais, samedi, aurait pu délier les langues, éclaircir la (sa) situation. Mais le nul (0-0), « loin des espérances », qui a sanctionné le choc des mal-classés a favorisé l’immobilisme.
Intouchable il y a encore un mois, après avoir réussi le tour de force de ranimer un promu au fond du trou mi-octobre et déjà condamné par beaucoup d’observateurs, l’ex-international Malien sait, même s’il ne l’avoue pas, que son avenir est en effet intimement lié au destin du Red Star, à la peine depuis début mars (3 défaites puis 2 nuls lors des 5 dernières journées). En crise de résultats (1 victoire en 8 rencontres), le club audonien reste en équilibre précaire (4 à 5 points d’avance sur la meute des relégables qui comptent tous un match de moins au compteur). Faut-il en déduire que Doukantie est, lui aussi, toujours sur la sellette ou du moins dans le costume d’un intérimaire de luxe? Ni le président Patrice Haddad ni ses conseils les plus proches n’ont manifesté le souhait de répondre à ces questions. On voit pourtant mal comment la direction du club centenaire s’y prendra pour écarter l’ex-pro de Strasbourg, apprécié des joueurs, s’il vient à accomplir ce qui relevait encore du miracle il y a quelques mois. Son inexpérience ne sera plus un argument recevable. Son insuffisance de diplômes (il passe actuellement son brevet d’Etat 1) pas davantage. Bandini, lui aussi, n’avait pas le précieux DEF (Emmanuel Tregoat, coach adjoint, en est le titulaire en National). La seule vraie question qui se posera en fait est simple : Doukantie peut-il être, dans les années à venir, l’homme qui doit mener le Red Star en L2 ? Il lui faudra déjà commencer par le maintenir en National.
David Goudey
Dans Le Courrier Picard
Le match Red Star – Beauvais :
Dans Le Courrier Picard
En ne faisant pas mieux qu'un nul (0-0) hier face au Red Star, Beauvais a stoppé sa série de défaites. Mais il faudra plus pour rétablir la situation.
Zéro partout, balle au centre. En ne se départageant pas hier, Beauvais et le Red Star ne sont pas plus avancés. Les Franciliens comptent toujours quatre points d'avance sur des Beauvaisiens qui, au moins, ont mis fin à une série de trois défaites. Et qui peuvent remercier leur gardien, Stéphane Lucas, auteur d'une parade décisive en fin de match.
Plus tôt, les Audoniens ont en tout cas montré plus d'allant pendant toute la première période, monopolisant quasiment le ballon devant une ASBO semblant timorée. Et comme chacun pouvait s'y attendre dans un match de mal classés luttant pour garder espoir, c'est surtout le défi physique qui a dominé les premières minutes. Goaziou, pourtant pas avare en matière de duels, Franchi ou Andriatsima se faisaient « secouer », parfois à la limite du réglementaire.
Signe de la crispation beauvaisienne, une mésentente en défense n'était pas loin d'aboutir à l'ouverture du score. Heureusement pour Beauvais, Lucas dégageait (19e). Celui-ci voyait ensuite une reprise de Lopez-Peralta passer à côté (38e) puis un coup franc de Malfleury effleurer la lucarne (41e).
Meilleure deuxième période
Et de l'autre côté ? Pas grand-chose... Esseulés, Farssane et Louisy-Daniel ne recevaient que peu de bons ballons. Et lorsque le premier, en vitesse sur l'aile droite, centrait pour le second, c'est la défense francilienne qui écartait le danger (43e).
«On avait la volonté de jouer vite vers l'avant, avançait le milieu droit Garry Franchi. Mais on ne trouvait pas assez nos attaquants. On a corrigé le tir en deuxième mi-temps. »
Plus incisifs, les Beauvaisiens avaient alors un peu plus d'occasions avec Milambo ou Farssane dont les centres ne profitaient pas à Louisy-Daniel (49e, 60e).
Mais c'est pourtant le Red Star qui avait une véritable balle de match : après un travail de Marlet, Gagnier se retrouvait seul face à Lucas dont la parade sauvait l'AS Beauvais d'une très probable quatrième défaite de suite (81e). Et si Bova avait, sur l'action suivante, un ballon de but, le score en restait là. Les Beauvaisiens n'ont toujours pas renoué avec une victoire qui les fuit depuis quatorze matches.
«Le Red Star ne s'éloigne pas de nous, positivait Lucas. On repart quand même avec un point. Dans un match à enjeu comme ça, on n'est vraiment pas bien si on perd. »
Mais en ne gagnant pas, Beauvais n'est pas mieux non plus.
Raphaël Nappey Samuel Allegro s’oppose à Pierre Guaziou © GT Valck
LE REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE EN LIGNE Les photos de Jacques Martin de Red Star – Beauvais :
et la fiche du match : Jérémy Clément (Jacques Martin)
FIN DE SAISON Bira Dembélé recruté au mercato, en provenance de Sedan a terminé sa saison (blessure à la cuisse) ET LE MATCH … LES ENFANTS ! Samedi, les deux enfants (photo ci-dessous) ne semblaient pas très intéressés par le match, savaient-ils qu’avant eux d’autres ont usé leur fond de culotte sur les gradins de ce stade mythique !
« Vous êtes dans un stade historique … classé au patrimoine du football » …
Samedi s’est tenue une réunion pour que ce stade Bauer … ne connaisse pas … dans les années à venir … une mort.
Des propositions ont été formulées à voir, partir des documents de Rémi Saillant : et sur le blog consacré à sa défense : Plus d’un siècle de football dans ce stade © GT Valck
ALLEZ GFCO ! … ALLEZ QUEVILLY ! Ce mardi et ce mercredi … allez Ajaccio, allez Quevilly, les deux clubs ont la possibilité d’écrire une grande page de la Coupe de France face à Rennes et Lyon.
Rappelons pour les plus jeunes, Quevilly et le GFCO Ajaccio furent les deux grands clubs amateurs des années 60.
Quevilly est aussi un grand spécialiste de la Coupe de France, finaliste en 1927, battu par l’OM et trois fois ½ finalistes : 1968, quelques jours avant le célèbre mois de mai dans un ½ ancien Parc des Princes face à Bordeaux, en 2010 à Caen face au Paris SG … et demain face à Rennes.
Des « Petits » face aux « Gros » cela nous plaît ! Alors un ou deux clubs de National en finale … cela serait bien sympa … et bien moralement pour le foot ! alt='Red Star'> Red Star – GFCO Ajaccio à Bauer © Jacques Martin Red Star – Quevilly © Jacques Martin
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