. . RED STAR – MARSEILLE … 20 h 45, LE 7 JANVIER 2012
… LE RED STAR N’A RIEN A PERDRE Dans ce match de Coupe de France, le Red Star n’a rien à perdre … il a tout à gagner … à condition de jouer à 120%.
Une qualification serait l’exploit et donnerait un nouveau coup de projecteur exceptionnel sur le Red Star.
Pour déjà, inquiéter un OM en bonne forme depuis quelques semaines, les Vert et Blanc devront resserrer les arrières et ne pas encaisser de but rapidement
La vigilance devra être absolue … pour espérer.
Le contexte sera bien particulier, sur les 40 ou 45 000 spectateurs … le Red Star comptera sur son noyau de supporters (le millier habituel de Bauer).
Si Marseille ne trouve pas la faille rapidement … l’espoir est de voir les « indécis » soutenir le Red Star.
En tout cas, Red Star – OM devrait être une belle fête dans un climat serein … mais pour les Audoniens, un autre grand rendez-vous, aussi, huit jours plus tard devant Rouen, en National, à Bauer.
Allez Red Star ! Youssef Touati © Jacques Martin
RED STAR – OM, UNE VIEILLE HISTOIRE Dans le programme Red Star News du match du mois de septembre 1994, Gilles Saillant avait raconté l’histoire des Red Star – OM jusqu’en 1994. Gilles vient de réactualiser son papier. Revivez les grands moments des confrontations très riches entre les deux clubs
Red Star – Marseille (2-4), en 1972. Magnusson absent sur la photo) a centré en direction de Bonnel et Skoblar placés devant le but. Mais l’Audonien Orlanducci, pris à contre-pied par le centre en retrait, a voulu l’intercepter et n’est parvenu qu’à battre son gardien Laudu
JAMAIS EN COUPE DE FRANCE Le Red Star a pris le meilleur sur l’OM … LE MAILLOT DE RED STAR – OM Le maillot souvenir du match Red Star – OM de septembre 1994. alt='Red Star'> alt='Red Star'> Le tee-shirt et le programme RED STAR – MARSEILLE Mon plus beau souvenir par Romain, un Red Star – OM paru sur le site, il y a quelques années : STEVE MARLET A LA UNE L’attaquant du Red Star et ancien de Marseille fait la une de tous les journaux, des gratuits en passant par Le Parisien, L’Equipe, France Football, La Provence et La Marseillaise.
Les journaux reviennent sur son parcours de ses débuts au Red Star à sa carrière internationale.
Sur le site à revoir, la première sélection de Steve Marlet, en Turquie, en novembre 2000 :
L’Equipe de ce vendredi 6 janvier
LA PRESSE MARSEILLAISE Dans La Marseilaise
« ON SERA CHEZ NOUS »
Steve Marlet, l’ancien Olympien, aujourd’hui sous contrat avec le Red Star, son club formateur retrouvera l’OM samedi. Il nous livre ses souvenirs de Marseille et son regard sur le match.
« Quand on évolue dans un club amateur, rencontrer l’OM est toujours un événement. Pour moi, le fait d’y avoir joué donne un côté exceptionnel à ce match. Je suis très content et heureux de retrouver l’OM ». Pour Steve Marlet, ce 32e de finale de coupe de France entre le Red Star et l’OM a ravivé de nombreux souvenirs.
Pour l’anecdote, le jour du tirage, il n’y a même pas cru. « J’étais en réunion avec les éducateurs du club, nous essayions avec les portables d’avoir le tirage en direct mais ça ne passait pas. Le gardien du stade est arrivé en courant et nous a dit : on joue Marseille ! On a rigolé car c’est un farceur qui aime bien faire des blagues, et puis après, ça s’est confirmé, on en a beaucoup parlé avec les joueurs ».
« On nous appelait le comité »
A l’époque avec les Habib Beye et Didier Drogba, Steve Marlet faisait partie des fortes têtes à l’OM. « On nous appelait « le comité ». Peut-être ce qui manque aujourd’hui dans le groupe, de leaders et de forts caractères. Mais il refuse l’idée selon laquelle le courant passait mal avec la hiérarchie. « Je n’ai jamais eu de souci avec les entraîneurs, que ce soit Perrin, Troussier ou José (Anigo). Je suis quelqu’un de plutôt facile à vivre. »
Et les souvenirs sont nombreux. La finale de la Coupe de l’UEFA, perdu à Göteborg face à Valence en premier lieu. « Je retiens surtout la première année, oui, avec Didier Drogba devant, notre parcours en Ligue des Champions puis quand on est basculé en Europa League. Ce ne sont que de bons souvenirs avec des gros matches, en demi, en finale, une dynamique et une ambiance générale exceptionnelle dans le groupe, L’OM, ce sont d’excellents souvenirs ».
L’un de ses meilleurs ? Son premier but, tout simplement. « J’arrivais, j’étais à la Timone pour les tests physiques, un supporter me dit : « si tu veux être bien reçu, il faut que tu marques au premier match. Et pour ma première, contre Le Mans, j’inscris un but. J’étais super content. On gagne 5-0. En championnat hélas, on n’a pas réussi à accrocher de place européenne ».
Un passage qui l’a marqué. Il n’hésite d’ailleurs pas à repasser dans la cité phocéenne, quand il en a l’occasion. On l’a ainsi aperçu à la Commanderie, quelques jours avant la finale de la coupe de la Ligue contre Montpellier.
« Récemment, je suis venu avec mon fils. Il y a deux ans aussi avec mes enfants et les coéquipiers de mon fils. On a été extrêmement bien accueillis. Aujourd’hui, c’est vraiment l’idéal pour travailler, les conditions optimales sont rassemblées, le siège, les médias, les chambres... c’est autre chose que ce que j’ai connu et à l’époque c’était déjà pas trop mal ».
Steve Marlet a gardé des contacts avec d’anciens coéquipiers, comme Fabrice Fiorèse.« Je l’ai quelques fois au téléphone, nous sommes restés en contact, et puis je l’ai retrouvé à Lorient. A l’OM, je suis en contact avec Muso (Sultanian, ndlr), Jérôme le kiné. Et aussi Spinosi qui m’a laissé un message la semaine dernière. On ne se perd pas de vue. Et puis les gens de la sécurité aussi qui n’ont pas bougé ».
« Sur une pente ascendante »
Marlet voit l’OM bien revenir dans la course. « Lyon, l’an dernier avait aussi effectué une mauvaise entame. Si l’on regarde les points de pris sur les derniers matches, l’OM est l’une des meilleures équipes de L1. Avec la confiance et si la trêve n’a pas brisé l’élan, ils finissent sur le podium, sans démagogie ».
Dans les rangs du Red Star, il sera bien le seul à être un habitué des lieux, samedi au Stade de France, où il a remporté la finale de la Coupe de Ligue avec Lyon et a porté à plusieurs reprises le maillot tricolore. Alors que la situation de son équipe est mal embarquée en championnat (18e de National), il saura sans doute trouver les mots pour cadrer ses partenaires.
« Le problème c’est qu’en championnat nous ne sommes pas dans une position bien brillante. On a perdu beaucoup de temps en première partie et de points. Là, on a changé de coach, un ancien joueur d’ici qui nous a remis sur les bons rails. Nous sommes sur une pente ascendante, on le sent dans le contenu ».
Il s’attend en tous cas à un match entier. « On s’attend à souffrir, bien entendu, à beaucoup subir, mais comme toujours en Coupe, c’est l’occasion pour les jeunes joueurs de se sublimer, on va jouer pour gagner, l’adrénaline sera plus ou moins forte. Nous allons jouer notre carte à fond car ce sera Marseille, ce sera au Stade de France et on sera chez nous ».
L’OM qui y reste sur deux victoires en finale de la coupe de la Ligue un peu aussi quand même...
Corinne Morlon Cruvellier alt='Steve Marlet'> Steve Marlet, capitaine du Red Star © Jacques Martin Dans La Provence
« L’ULTIME DEFI DE STEVE MARLET »
Fouler la pelouse du Stade de France en coupe de France est un privilège rare. Celui généralement réservé aux finalistes ; l'objectif ultime que se fixent tant d'équipes professionnelles ou amateurs.
Cet honneur, le Red Star va le connaître demain, contre l'OM. Une véritable finale pour le mythique club de Saint-Ouen. "Mais même si nous avions joué dans notre stade Bauer, affronter l'OM s'apparente à une finale", s'enthousiasme Steve Marlet. L'ancien international, qui fêtera ses 38 ans mardi (le 10 janvier), ne s'imaginait pas retrouver l'enceinte de Saint-Denis quand il a accepté de rejoindre son club formateur, en juillet dernier.
"Je me voyais plus rejouer au Stade de France pour un match d'exhibition avec les anciens, lâche-t-il dans un sourire. Évoluer dans un tel stade, forcément, ça avantagera l'OM. Jouer à Bauer, ou même à Duvauchelle (à Créteil, ndlr), aurait été plus piégeux pour les Marseillais, et davantage dans l'esprit de la Coupe. Mais l'important, c'est que ce soit une grande fête pour le Red Star, on veut vraiment faire plaisir à tout le monde."
Cet engouement, l'ancien attaquant d'Auxerre, Lyon et Fulham le mesure au quotidien depuis que le sort a placé le club marseillais sur la route de la formation du 93. "Et pas seulement à Saint-Ouen, précise-t-il. Quand des gens me croisent à Paris, ils me parlent tous de ce match ! Alors c'est sûr, ça a beaucoup focalisé notre attention lors des jours qui ont suivi le tirage, mais ensuite on a eu le championnat de National et la trêve pour essayer d'évacuer tout ça." Si Steve Marlet a suffisamment de bagage pour gérer l'avant-match, ce n'est pas forcément le cas de ses jeunes coéquipiers.
Alors, le Red Star a pris la direction de la Bretagne en ce début d'année. "Ce stage avait pour but de nous préparer à la suite du championnat, poursuit Marlet. Mais c'est sûr qu'il tombait bien avec la perspective du rendez-vous contre l'OM. Ça a permis à l'équipe de se retrouver loin de la région parisienne et des multiples sollicitations des familles, des amis..."
Un stage qui s'est soldé par une défaite contre Lorient (2-0), rencontre supervisée par un émissaire de l'OM, tout comme le déplacement à Vannes, le 21 décembre, également conclu par un lourd revers (4-0). "L'OM nous a supervisés lors de ces matches ? Alors tant mieux pour nous !, rigole Marlet. On est capable de bien mieux faire ! De toute façon, samedi, ce sera un autre contexte ; notre objectif sera de bien défendre, retarder le plus longtemps possible l'échéance et, surtout, quitter la pelouse avec le sentiment d'avoir tout donné."
Ménagé contre Lorient à cause d'une légère torsion d'un genou mardi, à l'entraînement, Marlet sera bien sur le terrain pour défier un club qu'il porte haut dans son estime. "Ah, l'OM... Ça reste les derniers moments forts de ma carrière. Après, que ce soit à Wolfsburg ou à Lorient, ça ne s'est pas passé comme je l'espérais sur le plan sportif, même si humainement, ça reste des expériences intéressantes. Mais ce que j'ai vécu à Marseille, ça restera gravé en moi. Il y a eu la présentation au public lors de mon arrivée au club, avec tant de frissons... Et puis, ce match contre Newcastle, en demi-finale de la Coupe UEFA ! Je n'avais jamais connu une telle ambiance, autant d'émotions. Ce sont des moments rares dans une carrière et ça ne s'oublie pas !"
Ce flot de souvenirs remontera forcément à la surface samedi, au moment de pénétrer dans l'enceinte francilienne. "L'OM est un club qui a gagné en stabilité et désormais doté de superbes infrastructures, analyse Steve Marlet. De mon temps, tout ça n'existait pas. Et puis l'OM a terminé l'année 2011 très fort. Dommage que les Africains ne soient pas déjà à la CAN ! Mais bon, pour l'instant on essaie de ne pas trop y penser, de rester tranquille. Le coeur va forcément battre un peu plus fort dès demain (aujourd'hui) pour notre premier entraînement au Stade de France !"
Une nouvelle émotion pour Steve Marlet, bien décidé à aider le Red Star tant que ses jambes lui permettront. Il pourra ensuite se lancer dans un rôle d'entraîneur qu'il prépare déjà activement (il s'occupe du groupe élite du Red Star et passera la partie spécifique du diplôme d'entraîneur à Clairefontaine, dans dix jours).
Mais demain, Marlet ne pensera qu'à faire trembler les filets pour s'offrir un ultime exploit.
Sébastien Aumage Premier match de Steve Marlet, en DH sous le maillot du Red Star face à Lusitanos © GT Valck
LE TRIO D’ARBITRES Saïd Ennjimi sera l'arbitre principal de la rencontre de samedi à 20h45 au Stade de France entre l'OM et le Red Star 93 comptant pour les 32es de finale de Coupe de France. Il sera assisté par Frédéric Cano et Stéphan Luzi.
Saïd Ennjimi n'a plus arbitré l'OM depuis le 11 mai 2011 et une victoire 3-0 des hommes de Didier Deschamps au stade Vélodrome contre Brest.
Il avait également officié en 2008 à Nantes en huitième de finale de Coupe de France lorsque Carquefou avait éliminé l'OM (1-0) … Un bon présage ! A LA TELE France 3 et Eurosport retransmettent le match. Vous pouvez suivre également la rencontre, en vidéo, sur Internet, sur le site de France 3 Ile-de-France. UNE GRANDE EQUIPE DU PASSE DE L’OM . Marseille 1974-1975
Debout : Trésor, V. Zwunka, Vanucci, Bracci, Charrier, Buigues
Accroupis : Emon, Jairzinho, Albaladéjo, Bereta, Paulo César – Miroir du Football -
LES AUTRES PARISIENS EN COUPE DE FRANCE Si Red Star – OM retient toute l’attention des supporters du Red, les autres matchs de Coupe de France concernant les Parisiens sont les suivants :
Locminé (CFA 2) – Paris SG (L 1).
Drancy (CFA) avec Loïc Ghili espère prend le dessus sur Strasbourg (CFA 2), tout comme Versailles (DH) avec son capitaine Greg Lefort devant Dijon (L 1). La saison dernière les Versailles avaient sorti Dijon qui évoluait en L 2. Créteil (N) se déplace à Mulhouse (CFA), dont les buts sont tenus par Yoann Djidonou.
Les équipes du National encore en course : Quevilly à TA Rennes (DH), Niort – Brest (L 1), Orléans – Clermont (L 2), Fréjus- AC Ajaccio (L 1), GFCO Ajaccio – Toulouse (L 1) et Créteil à Mulhouse (CFA). A LIRE Sur le blog de Laurent « Le club de mon cœur, le Red Star », le papier consacré au Red Star avant la rencontre de samedi soir : MATCH EN RETARD, EN NATIONAL Samedi soir Epinal accueille Beauvais. DIMANCHE Coupe Gambardella, à 14 h 30 à Bauer : Red Star – Linas-Monthléry.
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